Chef Christophe et Nathalie Richard-Vitton
- Posted by Communication
- Categories Interviews
- Date décembre 23, 2024
Pouvez-vous vous présenter?
Chef Christophe : Je m’appelle Chrisophe Dovergne, je suis cuisinier et enseignant. Je suis aussi Chef Christophe sur Internet, et associé avec Nathalie.
Nathalie Richard-Vitton : Je m’appelle Nathalie Richard-Vitton, associée de Chef Christophe pourla société Cook Event où on fait de l’écriture de livres de cuisine, des formations, du consulting, des vidéos virales pour des marques pour les réseaux sociaux et de la cuisine bien sur !
Quel a été votre premier lien avec le Kosovo?
Christophe : Le premier séjour qu’on a fait au Kosovo, c’est pour et sous l’égide – et c’est toujours le cas – de l’Ambassade de France qui nous fait confiance pour dispenser des cours de cuisine, établir des partenariats avec des écoles, former les jeunes à la cuisine et également mettre en avant dans diverses circonstances la cuisine française, et les techniques de cuisine française.
Nathalie : Durant notre premier séjour, l’un des sujets pour nous était aussi de promouvoir un livre de cuisine que l’on a écrit sur la cuisine française traditionnelle, pour pouvoir éventuellement passer son CAP Cuisine. On a essayé de transmettre des techniques de cuisine aux écoles publiques et privées au Kosovo, puisqu’on s’est rendu compte qu’on avait exactement les mêmes techniques en cuisine, même si l’on cuisinait sur des plats différents.
Christophe : Au fur et à mesure de nos séjours, on a été marqué par la rapidité avec lequel le pays a évolué sur le plan de la cuisine, sur les matériels, les marchandises, sur les produits qu’on pouvait trouver dans les supermarchés. Lors de notre toute première venue, ça avait compliqué de trouver de la poudre d’amende, et aujourd’hui on se demande si on va mettre ou pas de la main de Bouddha et des kumquats. En quelques années, on a vu un changement extrêmement rapide et efficace sur le plan culinaire.
Quel est aujourd’hui votre lien avec le Kosovo?
Christophe : Aujourd’hui, on a la chance de travailler avec l’Ambassade de France sur deux projets principaux : le Festival du Film Francophone et la Semaine de la Francophonie, et on revient pour participer des actions de formation et pour mettre en avant la cuisine française.
Nathalie : On a un lien particulier avec le Kosovo parce que, à chaque fois qu’on y va, quelque soit le cadre et le public que l’on a, lorsqu’on fait des formations ou des démonstrations de cuisine, on a des personnes en face qui ont envie d’apprendre, qui sont intéressés, qui ont aussi envie de partager la cuisine du Kosovo. Donc nous on apprend par la même occasion : c’est un échange qui est très agréable. Les kosovars sont très accueillants et gentils, et la cuisine nous permet de faire connaissance facilement et de créer des vrais moments de partage.
Avez-vous une anecdote à nous partager?
Christophe : Lors de ma première visite au Kosovo, alors que je n’avais jamais mis les pieds dans le pays, je suis arrivé à l’aéroport et me suis rendu compte que ma valise avait était perdue. Je vais donc voir un militaire en lui disant que je n’ai plus de bagage – il me dit que c’est comme ça, c’est perdu. Une personne de l’Ambassade vient me chercher et me dis la même chose – ça arrive. On se rend ensuite à l’Ambassade et puis il est l’heure de commencer à travailler. Mais dans ma valise, il y avait le plateau de fromage, les escargots, le chocolat, une grosse partie du menu et surtout toutes mes affaires de cuisine. On a donc fait un menu pour 10 personnes (des membres du gouvernement kosovar et des Ambassades de Pristina) avec ce qu’il y avait dans le congélateur personnel de l’Ambassadeur, de l’Ambassade, et quelques courses. Et surtout, Kadrije – la cuisinière de la Résidence – m’a prêté sa veste. Et donc, quand à la fin du repas, l’Ambassadeur nous a appelé pour saluer les convives, j’avais la veste de Kadrije qui était bien trop petite et serrée pour moi.
Nathalie : La première fois qu’on est venu, c’était pour une mission, pour le travail. Mais depuis, lorsqu’on revient, c’est parce qu’on a créé des liens d’amitié avec tout le monde et donc on a hâte de revenir à chaque fois pour retrouver nos amis, en plus du travail, donc c’est très agréable.